Au départ, il devait n’en rester qu’un. Vous étiez censées trancher via le questionnaire du Top en Maille Fine envoyé en août dernier.

Mais impossible de vous départager. Les résultats étaient vraiment serrés, fifty-fifty.

On a donc développé les deux modèles en se disant qu’on choisirait plus tard.

Puis « plus tard » est arrivé. Et comme on voulait ne décevoir personne, et que les prototypes étaient plutôt très réussis, on a décidé de garder les deux.

Si l’on tient à co-créer avec vous chacune de nos pièces, on aime aussi y insuffler une part de nous-mêmes, apporter notre touche créative. Au-delà du travail sur le design réalisé avec Wanju Jo, c’est à travers le choix des points de tricot que notre créativité s’est cette fois exprimée. Un jeu de points directement inspiré des œuvres d’artistes dont on admire le travail : Donald Judd, Frank Stella, Agnès Martin et Daniel Buren. Cette alternance de points crée un vrai relief et donne une jolie texture aux deux pièces. On est très fier du résultat. 

Étape 2 : La sélection du tissu

Vous l’aurez remarqué, toutes les caractéristiques énumérées à l’instant s’apparentent plus ou moins à celles de la soie. Mais il était impensable pour nous de vous proposer un produit fini avec un prix exorbitant, tout comme il était hors de question d’employer le polyester – même recyclé – issu du pétrole.

Très vite, nous avons aussi écarté la laine, le lin et le coton. Trop rustiques, pas assez chics. Avec eux, nous n’aurions jamais obtenu le tomber nerveux, l’aspect luisant et la fluidité recherchés. Et puis le lin et le coton se seraient tous deux déformés. Quant à la laine, en plus de tenir trop chaud, elle aurait été trop pelucheuse. Au final, pour répondre à vos envies ainsi qu’à toutes ces contraintes techniques et de qualité de matière, nous avons fait appel à la viscose.

La viscose est une fibre artificielle, à ne pas confondre avec « synthétique » : bien qu’elle subisse un procédé chimique, la viscose reste une matière d’origine végétale composée de cellulose retravaillée pour donner un fil.

D’un point de vue vestimentaire, pour nos Tops, c’est la matière parfaite : elle possède toutes les propriétés de la soie, le tout pour un prix moindre et sans cruauté animale.

Problème : l’emploi de la viscose conventionnelle est parfois controversée parce que sa production est très polluante et peu transparente.

Heureusement, il existe d’autres manières de la fabriquer, avec des impacts écologiques et humains négatifs fortement réduits.

Nous nous sommes donc creuser la tête pour trouver l’alternative la plus vertueuse à la viscose conventionnelle.

Vous l’aurez compris, la viscose que nous avons choisie n’a rien à voir avec ses équivalents conventionnels. Il s’agit de la meilleure alternative écoresponsable sur le marché : à toutes les étapes de sa production, tout a été consciencieusement réfléchi pour que les impacts portant préjudice à l’Homme et à l’environnement soient le plus limités possibles. Elle n’expose ni les travailleurs la produisant, ni l’environnement, ni les personnes la portant. 

Et en plus d’être écoresponsable, elle répond à tous nos critères et aux vôtres : elle possède toutes les caractéristiques de la soie, à savoir un toucher doux, fluide, léger, un tomber plombant, un aspect luisant et des couleurs très lumineuses. C’est une matière aérée, parfaite pour l’été. Et la maille est dense, donc on ne voit pas à travers. Seuls Le Top et Le Polo en coloris écru laissent deviner un petit peu le corps et les sous-vêtements.