Disponibles en précommande 

Mardi 25 janvier

Ce qu'il y a d’amusant avec la précommande, c’est qu’on vit à rebours du reste du monde. Quand les autres marques vendent des maillots de bain, on vend des manteaux et des trenchs. Et vice versa. Ce sentiment d’être libres, hors du temps et déconnectés des calendriers nous rend joyeux.

Justement, on vous invite à faire un bond dans l’espace-temps. Direction Laudun-l’Ardoise dans le Gard au mois de mai. La température est douce, l’envie est au pique-nique. On étend quelques tissus par terre et on s’abandonne. On lézarde alanguis au soleil, entre sieste et farniente. Partie de frisbee, ombres chinoises, un rien nous suffit. L’humeur est à la légèreté, à l'insouciance, on rit, on danse, c’est l’enfance retrouvée. C’est dans ce décor mi-estival, mi-printanier que nous avons choisi de vous (re)présenter Le Top et Le Polo. Vivement cet été…

Le Top et Le Polo. Comme deux frères jumeaux, avec chacun son style et sa personnalité. D’un côté, Le Top, avec son encolure ronde assez haute et son emmanchure échancrée – mais pas trop – qui dévoile avec subtilité les bras, les épaules et laisse entrevoir les clavicules, pour plus de sensualité. 

De l'autre, Le Polo avec son encolure en V et ses manches courtes qui couvrent les biceps. Un modèle très chic.

Pour le reste, ce sont les mêmes : une coupe droite, un peu ample, avec des encoches sur les côtés qui accentuent la sensation de confort et de légèreté ; une longueur à mi-fesses et un beau jeu de points qu’on va tout de suite vous présenter.

Si l’on tient à co-créer avec vous chacune de nos pièces, on aime aussi y insuffler une part de nous-mêmes, apporter notre touche créative. Au-delà du travail sur le design réalisé avec Wanju Jo, c’est à travers le choix des points de tricot que notre créativité s’est cette fois exprimée. Un jeu de points directement inspiré des œuvres d’artistes dont on admire le travail : Donald Judd, Frank Stella, Agnès Martin et Daniel Buren. Cette alternance de points crée un vrai relief et donne une jolie texture aux deux pièces. On est très fier du résultat. 

Aussi, on a voulu ajouter aux couleurs que vous aviez choisies – écru, bleu marine et noir – deux autres teintes originales, élégantes et joyeuses : vieux rose et jaune acidulé.

Étape 1 : Vos attentes

On vous a demandé ce qui pour vous faisait une bonne maille fine. Et voici ce que vous avez répondu : elle doit avoir un toucher doux, fluide et léger, être respirante et ne pas retenir la chaleur ; elle doit être solide, ne pas se déformer et passer en machine ; elle doit avoir un tomber plombant et un aspect brillant ; enfin, elle ne doit pas être transparente.

Étape 2 : La sélection du tissu

Vous l’aurez remarqué, toutes les caractéristiques énumérées à l’instant s’apparentent plus ou moins à celles de la soie. Mais il était impensable pour nous de vous proposer un produit fini avec un prix exorbitant, tout comme il était hors de question d’employer le polyester – même recyclé – issu du pétrole. 

Très vite, nous avons aussi écarté la laine, le lin et le coton. Trop rustiques, pas assez chics. Avec eux, nous n’aurions jamais obtenu le tomber nerveux, l’aspect luisant et la fluidité recherchés. Et puis le lin et le coton se seraient tous deux déformés. Quant à la laine, en plus de tenir trop chaud, elle aurait été trop pelucheuse. Au final, pour répondre à vos envies ainsi qu’à toutes ces contraintes techniques et de qualité de matière, nous avons fait appel à la viscose.

La viscose est une fibre artificielle, à ne pas confondre avec « synthétique » : bien qu’elle subisse un procédé chimique, la viscose reste une matière d’origine végétale composée de cellulose retravaillée pour donner un fil. D’un point de vue vestimentaire, pour nos Tops, c’est la matière parfaite : elle possède toutes les propriétés de la soie, le tout pour un prix moindre et sans cruauté animale. Problème : l’emploi de la viscose conventionnelle est parfois controversé parce que sa production est très polluante et peu transparente. 

Heureusement, il existe d’autres manières de la fabriquer, avec des impacts écologiques et humains négatifs fortement réduits. Nous nous sommes donc creusés la tête pour trouver l’alternative la plus vertueuse à la viscose conventionnelle.

En effet, la viscose ENKA® est multi-certifiée et présente de nombreux atouts dont voici les principaux :

- Elle porte le label FSC® : le bois nécessaire à la production de cellulose est issu de forêts gérées durablement. Cette viscose n’est donc pas issue de la déforestation sauvage.

- Elle porte également le label écologique « Cradle to Cradle », qui garantit des matériaux sains, la réutilisation des matières, l’usage des énergies renouvelables, une gestion responsable de l’eau et une responsabilité sociétale de l’entreprise.

La production de matière au sein de l’usine est réalisée grâce à un système en circuit fermé et se fait quasiment sans déchet car les produits de qualité moindre ou les résidus sont revendus et transformés.

- Pour garantir que la matière soit sans danger pour la santé humaine de celui qui porte le vêtement, la viscose est labellisée OEKO-TEX® Standard 100, ce qui garantit son innocuité.

Quand on y regarde de très près, cette viscose est pour nous celle qui, sur le marché, a le meilleur bilan écologique et humain possible à ce jour. Elle présente un niveau d’écoresponsabilité équivalent voire meilleur que le tencel/lyocell et évidemment n’a rien à voir avec la viscose conventionnelle. On la trouve peu sur le marché, car souvent challengée par des viscoses moins abouties, et surtout en raison de son prix élevé. 

A titre de comparaison, une viscose conventionnelle coûte environ 25 euros du kilo, la nôtre 50 euros.