Marine nous montrant un de ses collages.
Nature morte dans la cuisine de Marine.
Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.
Dans un monde baigné quotidiennement d’images, il peut être difficile de sortir du lot avec une identité visuelle singulière. Et pourtant, Marine Giraudo est parvenue à s’ancrer dans l’ère du temps en utilisant des médiums antithétiques mais aux effets tout aussi impactants.
L’image, c’est son domaine. Elle a commencé par créer des univers en utilisant la réalité virtuelle. Si l’innovation technologique lui a permis de réaliser de nombreuses collaborations, c’est au contraire en revenant au 2D et à la matière existante qu’elle s'épanouit aujourd’hui. À partir de textures, formes et couleurs des images qu’elle sélectionne, elle imagine des collages et recompose un tout autre univers visuel pour de nombreuses marques de mode.
Véritable créatrice d’images, elle a l’œil pour distinguer le beau et ce, même jusque dans son environnement. Son amour pour le mobilier vintage et les objets aux vies antérieures est un peu à l’image de ses collages : une envie de redonner vie à un passé voué à être oublié, le tout avec poésie.
Rencontre à ciel et cœur ouverts dans son appartement parisien.
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Vue sur Paris depuis l'appartement de Marine situé dans le 11e arrondissement.
Marine observant la vue panoramique depuis son balcon.
Bonjour Marine, pourrais-tu te présenter ?
Je m’appelle Marine, j’ai 30 ans et je suis née dans le 18e. J'ai vécu entre le 9e et le 18e toute mon enfance et je suis juste partie vivre quatre ans à Lausanne en Suisse pour faire mes études à l’ECAL et ensuite revenir à Paris.
Pourrais-tu nous décrire ce lieu ?
On est dans mon nouveau chez moi. Je viens de déménager il n’ y a même pas un mois. Avant, j’étais dans le 19e à Laumière, j’aimais bien le quartier mais j’étouffais un peu. Je manquais d’une vue. C’était comme une obsession, je ne parlais que de cela à mes amis. J’avais envie de voir l’horizon. C’était un peu ce que je voulais : voir l’horizon, le ciel, le soleil, la lumière. Et puis j’ai trouvé cet appartement. On est au 10e étage d’une tour qui est en plein centre du 11e arrondissement, Rue Saint-Maur. Heureusement avec la hauteur, je n'entends pas la frénésie des bars qui sont en bas !
Comment décrirais-tu cet endroit pour ceux qui ne voient pas les images ou les vidéos ? Ça ressemble à quoi ?
On est dans un grand studio. Mon lit est dans une petite alcôve, donc il n'est pas séparé du reste mais comme je vis seule ça n’a pas beaucoup d’importance. J’ai une cuisine et surtout une grande fenêtre. Ce qui est drôle, c’est qu’en arrivant dans l’immeuble on ne sait pas vraiment sur quoi on va tomber. D’ailleurs la cage d’escalier est assez jolie un peu dans le style Charlotte Perriand que j’adore.
La collection de photos personnelles de Marine, prises avec son petit Olympus.
J’aime bien avoir cette sensation de pouvoir me barrer du jour au lendemain et qu’il n’y ait pas grand-chose qui me retienne.
Le tabouret surnommé 'Knacki', designé par le studio La Chance
Marine et son bombardier devant son balcon.
Marine porte La Chemise en popeline rayée Rose clair.
Le bombardier fétiche de Marine.
Le livre Je dors, Je travaille, de Valentine Schlegel
Ma mère me disait : “il faut que tu sois directrice artistique, à mon avis c’est ton truc ». Je ne comprenais pas ce que c’était. C’était assez abstrait pour moi et pourtant c’est resté dans ma tête.
Le fauteuil retapissé.
Marine et un de ses vinyles préférés.
Ce n'était pas vraiment des photos mais plutôt des éléments du réel intégrés dans la réalité virtuelle.
L'espace commun dans l'atelier que Marine partage avec plusieurs artistes.
Mon but est d’essayer de retranscrire la personnalité, la sensibilité d’une marque, peu importe le médium.
Le fait de consommer par l’image, notamment sur Instagram, en fin de compte toutes les images ont la même allure. On a l’impression que tout est déjà fait.
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Crédits photos RÉUNI.
Références :
@marinegiraudo : https://www.instagram.com/marinegiraudo/
Azur : https://azur.world
L’interview de la fondatrice d’Azur pour Réuni : https://reuni.com/blogs/nos-rencontres/rencontre-avec-lisa-favreau-et-lisa-guedel-dolle-co-fondatrices-de-la-marque-azur
ECAL : https://www.ecal.ch/fr/100/homepage
La Chance : http://www.lachance.paris
Vanessa Schindler : https://www.vanessa-schindler.com
Festival International de Mode à Hyères : https://villanoailles.com/festivals/36e-festival-international-de-mode-de-photographie-et-daccessoires-de-mode-hyeres
Acne Studio : https://www.acnestudios.com
Fabcaro Zaï Zaï Zaï Zaï : https://www.babelio.com/livres/Fabcaro-Zai-zai-zai-zai/719553
Fabcaro, Moonriver : https://www.babelio.com/livres/Fabcaro-Moon-River/1341403
Note Note Edition : https://www.instagram.com/notenote.editions/
Kuba Ryniewicz : https://www.instagram.com/kuba_ryniewicz/
Mona Chollet, Réinventer l’amour : https://www.babelio.com/livres/Chollet-Reinventer-lamour/1330251
Valentine Schlegel : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/11/03/valentine-schlegel-la-ceramique-des-fluides_6058291_4500055.html
First Laid : http://firstlaid.fr