Marie-Paule Minchelli, Directrice du studio de création chez Eres Écrin(s) de beauté, créativité et savoir-faire

Marie-Paule Minchelli dans le studio de création d'Eres dont elle est Directrice de création. 

Les échantillons de couleurs dans le studio d'Eres. 

Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.


Il y a comme un air d’élégance qui se balade rive gauche… Du beau, du bon et du chic, voilà ce qui a convaincu Marie-Paule Minchelli à ancrer ses racines dans le 15e arrondissement. Dans son appartement typiquement haussmannien, c’est là qu’elle trouve ses ressources créatives, ses adresses de voyage ou encore le thème de son prochain dîner. La lumière y a toute son importance quand on sait que la Directrice du studio de création chez Eres passe son temps à choisir entre couleurs et matières. 


Le 19M, nouveau berceau de la création et des savoir-faire du groupe Chanel est lui aussi inondé de lumière. C’est derrière ces grandes vitres que fusent les idées pour les prochaines collections de la marque de luxe de lingerie et de maillots de bain, le tout coordonné avec une grande précision par Marie-Paule. Avec une telle diversité de corps de métiers et ces grands espaces dotés d’innombrables boîtes d’échantillons de tissus et d’archives, son quotidien est digne d’un rêve pour tout créatif.


Au détour d’une balade au Bon Marché, Marie-Paule nous partage ses écrins de beauté qui ponctuent ses journées.

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur toutes les plateformes d’écoute de podcasts, ainsi que la retranscription en bas de la page.

Le salon de Marie-Paule avec les objets accumulés lors de voyages. 

Les beaux livres que Marie-Paule aime collectionner. 

Clin d'oeil à la Corse, deuxième maison de Marie-Paule. 

Accumulations de bougeoirs. 

Marie-Paule, pourrais-tu te présenter et dire où nous sommes  ? 

Je suis Directrice des collections et du studio chez Eres depuis 13 ans. Nous sommes dans mon appartement parisien situé dans le 15e arrondissement.

Comment as-tu atterri dans ce quartier ?

C’est une longue histoire. Je suis née à La Rochelle et j’ai atterri dans le 15e dans les années 70. J’ai fait ma maternelle ici. C’était très familial et à l’époque il y avait beaucoup d’immeubles très modernes en construction. Mon père Paul Minchelli est un grand cuisinier qui avait le restaurant Le Duc dans le 14e.

J’imagine que tu as dû déménager à plusieurs reprises. Tu as toujours habité dans le 15e ?

Oui, mes parents habitaient là. Puis j’ai eu un autre appartement et tout s’est accéléré parce que je suis quelqu’un de très fidèle dans tous les domaines. Je suis depuis longtemps chez Eres, tout comme dans cet appartement. Il a grandi avec ma famille. Au début, j’ai eu une première fille qui a aujourd’hui 30 ans, puis deux garçons. On a commencé par avoir une partie de l’appartement puis on a récupéré l’appartement d’à côté.

Qu’aimes-tu en particulier dans ce quartier ?

C’est très familial, il y a de super écoles et des parcs. J’aime que la vue soit dégagée. Je suis proche de l’aéroport d’Orly où je vais souvent parce que je pars en Corse assez régulièrement. Je suis proche également du VIe et VIIe que j’adore. Je passe rarement de l’autre côté de la Seine (rires). Le 15e c’est aussi beaucoup de commerçants. J’adore manger et il y a de bons fromagers, de beaux marchés… J’aime cette vie de quartier qui n’est pas abîmée par toutes les chaînes de magasins que l’on peut trouver par ailleurs dans Paris. 
La grande table de salle à manger et un des livres préférés de Marie-Paule. 

Collection de vaisselle. 

On est dans quelle pièce ?

Dans le salon et salle à manger qui est une pièce qui vit beaucoup parce que j’adore faire des dîners. On a un immeuble très sympa où tout le monde se connaît et s’invite. On peut tous compter les uns sur les autres et le fait que les enfants aient grandi ici, c’est comme une petite communauté. J’aime beaucoup cet espace parce qu’il a été témoin de beaucoup de joie.

Comment l’as-tu agencé et décoré ?

C’est éclectique parce que j’achète des objets que j’aime, je ne suis pas de mode de décoration. J’adore chiner aux puces de la Porte de Vanves tout particulièrement et dénicher des objets. Je suis un peu monomaniaque. Je vais avoir ma période des carafes, des céramiques, du rose… C’est sûrement influencé par mon métier et j’achète aussi au cours des voyages. Je rapporte des objets de différents endroits. Chaque pièce a vraiment une histoire. Si je regarde un objet, je vais me rappeler de l’endroit où je l’ai acheté. Il faut qu’il y ait une histoire.

Qu’est-ce qui attire ton regard sur un objet ?

Ça peut être la couleur, la forme, l’utilité, l’esthétique… Par exemple ce fauteuil Airborne, j’adore le mouton, je ne m’en lasse pas. Donc il s’agit de la beauté de l’objet et de la douceur.

Sac Chanel et livre sur l'architecte Slavik, concepteur du Drugstore des Champs-Elysées entre autres. 

Collection de livres. 

Est-ce qu’il y a des objets que tu affectionnes tout particulièrement ?

J’aime beaucoup les livres de mode, de cuisine et les magazines. Le dernier livre que j’ai eu parle de Slavik, un décorateur des années 70 que j’ai connu. C’est un ami de mon papa qui a décoré son restaurant. J’aime beaucoup cette période, c’est lui qui a fait le drugstore des Champs Elysées.

As-tu des designers fétiches ?

J’aime bien Charlotte Perriand mais sinon, pas spécialement. 

Je vais acheter un objet parce que je l’aime et que je le trouve beau mais pas parce que quelqu’un l’a signé. 

Qu’aimes-tu dans ces années-là ?

J’ai aimé l'insouciance, la mode de cette époque, les couleurs, les formes et la liberté. Une forme de modernisme et de douceur.

Nature morte d'automne dans la cuisine. 

La table de la cuisine où partager le petit-déjeuner.

On passe dans la salle à manger, avec une grande table, une bibliothèque, il y a plein de livres, de bibelots et une obsession pour le vert…

Oui c’est ma période vert. Ça fait partie de ce que je chine. J’adore décorer quand je fais des dîners. Je fais des thèmes quand j’accueille. J’adore aussi cuisiner, ça m’arrive de faire des dîners où tout est rose ou vert. 

Tu as une spécialité en cuisine ?

Non, je fais plein de choses. Je suis moins bonne en desserts. J’aime bien l’exotisme, regarder les livres de cuisine que j’ai en grand nombre. Il y a le livre de mon père que je consulte quand je veux faire du poisson.

On peut aller dans la cuisine, qui est assez grande…

En effet, c’est une grande cuisine parce que j’ai trois enfants donc on cuisine beaucoup. J’y ai passé beaucoup de temps, j’en passe un peu moins car les enfants sont presque tous partis. Il y a ce petit coin repas très sympa où j’ai aussi fait des dîners. C’est le premier endroit où tout le monde se retrouve le matin, c’est un endroit de vie où on passe beaucoup de temps. Il y a beaucoup de choses, par exemple j’aime beaucoup cette carte de vœux de Pierre Hermé dessinée par Soledad dont j’aime le travail, avec la recette du gâteau au chocolat, pas diététique mais très très bonne (rires). 
La recette du gâteau au chocolat de Pierre Hermé illustrée par Soledad. 
Ustensiles de cuisine. 

Vue sur la cuisine. 

Planches à découper en bois et théières. 

Comment on transmet les valeurs qu’on a envie de transmettre ?

C’est intuitif. On essaye de faire au mieux. J’avais envie de leur transmettre l’ouverture d’esprit, la curiosité. Je reviens toujours à la nourriture mais il faut toujours goûter. On a toujours fait des voyages tous ensemble en famille. Je suis maman poule donc j’aimais bien les avoir auprès de moi pour partager et ne pas faire rater quelque chose à quelqu’un. 

Quel est le plus beau voyage que vous ayez fait ?

L’Inde était un très beau voyage. On a visité les États-Unis plusieurs fois, Copenhague… On a essayé de les ouvrir sur différentes cultures et de les nourrir. Avant on ne pouvait pas voyager aussi facilement, aujourd’hui c’est plus simple de se rendre compte où on va avec internet. J’avais aussi envie qu’ils aient les bagages suffisants donc ils ont toujours fait les études qu’ils souhaitaient. 

Ma mère m’a toujours dit que je passais beaucoup de temps à mon travail donc il fallait que je fasse quelque chose qui me plaît. 


C'est aussi ce que j’ai dit à mes enfants car on passe beaucoup de temps à son travail. Je leur ai appris le goût des choses. Ma fille a pris de mon côté mode. Au niveau culturel, on a fait des expositions et quand on voyageait on visitait aussi des musées.

La lumineuse chambre de Maire-Paule où elle aime passer du temps. 

Parmi les accessoires que Maire-Paule collectionnent, il y a les sacs ! 

Manteau et sac Chanel. 

Nature morte dans la chambre de Marie-Paule. 

Là, on est dans ta chambre...

C’est une suite parentale, avec un dressing parce que j’aime bien la mode. Je suis souvent seule dans cet espace donc c’est assez agréable. C’est un endroit où je me sens bien, il y a une luminosité qui est agréable.

Quelle relation as-tu avec les vêtements ?

J’adore les vêtements. Je suis à l’image de ma décoration : très éclectique. Je ne suis pas fidèle à une marque (sauf à Eres bien entendu !), j’achète les choses qui me plaisent. Je pense qu’il faut faire par rapport à sa morphologie et son âge. 

Qu’est-ce qui t’attire dans un vêtement ?

Comme pour les objets, la couleur, la matière, la forme…J’aime beaucoup les accessoires, les chaussures, les sacs et les bijoux.

Quel est ton endroit préféré dans ton appartement ?

Justement, ma chambre ! J’y passe la plupart de mon temps. Il y a de l’espace et je réfléchis beaucoup parce que je peux me retrouver seule.

Tu réfléchis à quoi ?

À mon travail. Je peux m’isoler, dessiner… C’est un peu mon bureau. C’est sûrement l’endroit qui me ressemble le plus avant ma cuisine.

Le Bon Marché. 

Les eaux corses dont Marie-Paule raffole. 

Nous voici maintenant dans le taxi. Où nous emmènes-tu ?

Au Bon Marché, mon magasin préféré ! 

Pourquoi aimes-tu ce magasin ?

J’aime tout, son histoire est très belle. Tout ce qui a été créé à l’époque pour le personnel, c’est vraiment magique. Il évolue tout en gardant son esprit avec son architecture. Il est resté dans son jus. J’avais une grand-mère et une mère très élégantes. Ma grand-mère paternelle m’emmenait à la Samaritaine, un magasin magnifique avec ses boiseries. J’ai l’impression d’être dans une confiserie, ça me faisait rêver. Pour revenir au Bon Marché, j’adore La Grande Épicerie, on trouve plein de choses qu’on ne trouve pas ailleurs. Il y a une ambiance où je me sens très à l’aise. 

Quel parcours fais-tu quand tu viens ici ?

J’aime bien m’arrêter pour voir les expositions, on participe d’ailleurs à quelques-unes d’entre elles. Au moment de Noël, il y a des petits créateurs, la galerie imaginaire où on découvre des marques. J’aime beaucoup la Grande Épicerie, même si on a besoin de rien acheter on a toujours envie d’acheter ! Tout est bien rangé, ça donne envie, notamment leurs pains à la boulangerie. Parfois je vais chercher un petit cadeau pour une amie.

Il y a quelques points de restaurations au Bon Marché… En as-tu un de prédilection ?

J’aime beaucoup Rose Bakery. Je l’ai connu à ses débuts Rue des Martyrs. C’est une cuisine que j’affectionne car c’est sain et le thé est bon.
Camaïeu de noir, bijoux et sacs 

Dans le studio d'Eres à Aubervilliers. 

Tu parlais d’histoire, on pourrait revenir sur ton parcours et sur ce qui t’a amené dans le monde de la mode.

J’ai toujours aimé ça, quand j’étais petite je faisais des vêtements pour mes Barbies et mes poupées. Je dessinais même des vêtements dans les livres. J’ai encore un livre avec des chats où ils sont tous habillés. J’ai toujours eu ce côté très manuel. Je touchais au tricot, à la broderie, la couture, la cuisine… Je me suis plutôt orientée vers des études artistiques et littéraires. J’avais des cours de dessin d’architecture, de nu, de nature morte avec aussi des cours sur l’histoire de l’art. J’hésitais entre deux choses, soit la mode soit la décoration. J’ai été prise à l’ENSAAMA mais j’ai choisi ESMOD. J’y ai passé trois ans en spécialisation femme. C’était le début de la conception assistée par ordinateur, mais ce n’était pas mon truc. J’ai eu mon diplôme et j’ai fait un très long stage chez Chantal Thomass. Je suis passée par tous les services, le studio, le commercial, la presse, ça a été très formateur et j’ai été engagée par la suite au studio. A l’époque Chantal Thomass il y avait beaucoup de licences, donc j’ai fait des tapis, des chaussettes avec Doré Doré pour les enfants, des chaussures, des parapluies… J’ai touché à tous les corps de métier. Les défilés avaient lieu à la Cour Carrée avec des tops models, c’était des années vraiment chouettes.

Qu’est-ce qui s’est passé par la suite ?

J’ai travaillé chez Princesse Tam Tam pendant une dizaine d’années. J’ai toujours pris les opportunités comme elles venaient. J’étais responsable de la deuxième ligne chez Chantal Thomass qui s’appelait La Suite en prêt-à-porter. J’avais fait un peu de lingerie mais ce n’étais pas mon cœur de métier. Chez Princesse Tam Tam j’ai commencé par les pyjamas et petit à petit je suis devenue Directrice du bureau de style à m’occuper de toutes les lignes confondues jusqu’au rachat. J’ai eu l’opportunité de pouvoir partir chez Eres, c’est ce que j’ai fait et j’en suis ravie.

Quel est ton titre ?

Je suis Directrice de studio mais je suis aussi Directrice de la création. J’encadre aussi l’équipe de modélistes ce qui est important dans notre métier parce que mon équipe c’est ma famille. Elles sont toutes superbes avec des profils différents et un savoir-faire exceptionnel. C’est toute ensemble qu’on arrive à donner cette patte et cette rigueur à chacune de nos collections.
Le Studio de création, source infinie de créativité. 
Eres. 
Où sommes-nous à présent ?

Nous sommes à Aubervilliers au 19M qui est le nouveau bâtiment de l’architecte Rudy Ricciotti terminé en Mars 2021 qui regroupe toutes les Maisons d’Art de Chanel. On a la grande chance de faire partie de cette belle maison et de se retrouver dans ce lieu très créatif.

Explique-nous le concept de Maison d’Art.

Ce sont des maisons regroupées qui ont un savoir-faire tous différents et vraiment magnifiques. On trouve des artisans qui brodent comme le brodeur Lesage ou Lemarié parmi tant d’autres. On a aussi les plissés de Lognon, les bijoux Goossens, les chapeaux Maison Michel qui travaillent autour de la Haute Couture grâce à leur savoir-faire.

Tu passes beaucoup de temps dans ce studio ? Comment est-il agencé ?

Oui, tout est ouvert parce que je n’aime pas l’esprit cloisonné. J’ai toujours une oreille qui traîne. Ce qui est important c’est que tout le monde soit au courant de ce qu’il se passe. L’idée, c’est que l’on travaille ensemble, en équipe, ce qui est le cas. On bouge beaucoup, on va chercher des tissus, on va se voir les un les autres donc c’est un échange continu. On a besoin d’être dans cet espace ouvert qui est assez grand et lumineux ce qui est très important pour notre travail sur la couleur.

Qu’est-ce qu’on y trouve ? Il y a plein de portants, des pots avec des couleurs, des moodboards, un vrai studio de mode ! 

Il y a des bocaux de couleurs où on garde des échantillons et des boîtes qui sont remplies de trésors de fabricants. Quand on cherche une pièce, un agrafage, une boucle, c’est important d’avoir des archives. C’est une vraie mine d’or. On a aussi tout ce qui est prototypes. On a différentes collections et différentes saisons. Dans cette pièce on a quatre saisons : la saison en cours, celle de l’été, l’hiver prochain et l’été 2023.
Les maillots de bain des prochaines collections à venir. 
Marie-Paule dans ses bureaux. 
Echantillons de couleurs. 
Les archives dans lesquelles puiser de l'inspiration pour les futures collections. 
Comment on fait une collection ?

Cela dépend des envies du moment. La collection qui va arriver en janvier en boutique a été conçue pendant le confinement avec les envies de cette période, c’est-à-dire de la verdure, des choses joyeuses, vives et de la nature. C’est pour ça que la saison prochaine se concentre sur la méditerranée qui couvre un nombre de cultures assez large. Chaque couleur est évoquée par un nom. On va avoir pêche, brugnon pour rappeler un côté gourmand, un orangé limonade, en déco avec un terre cuite, le végétal avec la sauge, la terre avec un marron terre brûlé et algue. À chaqfois il s’agit d’une association terre et mer. J’aime bien être entre les deux et proposer un côté versatile. C’est comme un puzzle, tout est organisé dans ma tête et c’est assez instinctif. Je le travaille un peu comme une garde-robe. Il est rare de voir un modèle exister dans quinze couleurs, il faut choisir pour les boutiques. Je préfère choisir la bonne silhouette. Pendant ce confinement, c’était un retour aux sources et chez Eres on a des modèles et accessoires iconiques tels que les anneaux, la boucle, les zips, les œillets. Un maillot Eres se reconnait, il n’y a pas besoin d’avoir la marque, il y a la matière et le style.

Toi qui es une observatrice de notre époque, qu’en penses-tu ?

Il y a plein de trucs super qui sont développés mais qu’il y a aussi trop de choses qu’on se perd. Il y a trop d’uniformisation aussi. Par contre, je trouve ça super qu’on retourne un peu aux sources. Avec le Made In France, ces marques qui veulent faire le bon produit, je pense que la génération de mes enfants est plus dans cette optique d’acheter local, moins et mieux. 

Es-tu heureuse dans ton époque ?

Oui mais j’aurais aussi aimé vivre dans d’autres époques. J’adorais les années folles d’un point de vue mode. Je regrette l’élégance qu’il y avait dans les années 30, 50. Quelles que soient les personnes, tout le monde faisait un effort pour s’habiller et on est moins dans cette optique aujourd’hui.

Que faut-il te souhaiter pour la suite ? 

Du soleil, des vacances, de la créativité et de la gaité !

Pour découvrir l’intégralité de l’interview retranscrite cliquez ici.

Retrouvez également l’interview sur toutes les plateformes d’écoute de podcasts.

Crédits photos RÉUNI.


Références :


Marie-Paule sur Instagram @imetesoru : https://www.instagram.com/imetesoru/ 

Eres : www.eresparis.com 

À propos du 19M : https://fr.fashionnetwork.com/news/Chanel-devoile-19m-le-nouveau-quartier-general-de-ses-metiers-d-art,1145954.html 

Slavik : https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2014/09/02/slavik-le-decorateur-des-drugstores-publicis-est-mort_4480142_3382.html 


Adresses : 


Le Bon Marché : www.24s.com 

24 Rue de Sèvres, Paris 75007


La Grande Épicerie : www.lagrandeepicerie.com/fr/

38 Rue de Sèvres, Paris 75007


Rose Bakery : http://www.rosebakery.fr

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