Marion Graux, potière et fondatrice de sa marque de vaisselle éponyme "La table comme poumon d'émotions"

Les essais de couleurs sur les céramiques de Marion. 

Marion Graux dans son atelier. 

Le Monde de RÉUNI explore l'univers, le parcours et les points de vue d'artisans, d'artistes, d'entrepreneurs, de personnalités des industries créatives et culturelles qui contribuent à la préservation et à la valorisation des savoir-faire et qui influencent d'une manière ou d'une autre notre esthétique et notre art de vivre.


Depuis sa plus tendre enfance, Marion Graux baigne dans un univers dans lequel on accorde une importance toute particulière aux objets et aux matières. Héritage de sa mère, l’élégance se traduit chez elle par un véritable art de vivre. Pour elle, l’élégance se doit d’être incarnée et se prolonge au-delà de l'apparence.


Après plusieurs années à travailler dans la presse déco, c’est son passage chez Merci qui lui inspire sa future carrière de potière. Chez elle, l’art de la table s’exprime au-delà de la vaisselle qu’elle fabrique. Véritable poumon d’émotion, la table représente pour Marion Graux un terrain d'expression multiple, elle accorde autant d’importance à la vaisselle, qu’à la nappe choisie ou au repas partagé.


Elle nous reçoit dans son atelier du 9e arrondissement accolé à son appartement. Un endroit à son image où les fleurs fanées jonchent la vaisselle en cours de fabrication et les assiettes prêtes à être livrées aux chefs étoilés.

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur toutes les plateformes d’écoute de podcasts, ainsi que la retranscription en bas de la page.

Des bougies pour habiller l'intérieur. 

Le sol en grès et la table brutaliste. 

La vue depuis le salon.

Les fleurs séchées et fanées. 

Marion, pourrais-tu te présenter en dehors de ton cadre professionnel ? 

En dehors de mon cadre professionnel, je suis Marion et j’ai trois enfants, d’ailleurs, c’est une grosse identité aujourd’hui chez moi. Je suis potière, le nom plus administratif, c’est céramiste. Je ne me présente jamais en tant que chef d’entreprise, le label, c’est artisan. 

Où sommes-nous ? 

Nous sommes chez moi dans le 9ème arrondissement, rue de Dunkerque, mon atelier est ici. Ce n’est pas une boutique, mais on peut tout à fait venir me voir dans l’atelier, on trouve facilement mes coordonnées sur Internet. C’est intéressant d’avoir cet atelier en ville. Retrouver des artisans et des ateliers de fabrication dans la ville comme c’était le cas il y a quelque temps, je trouve que c’est poétique dans cette société qui bouge, qui est en mutation. Mon atelier a pignon sur rue et dans cet atelier, il y a une petite porte que l’on ne soupçonne pas qui mène à mon appartement. Je ne pense pas que c’était un appartement avant, mais il y a des vieux carrelages au sol, une hauteur sous plafond peu commune et une terrasse qui longe tout l'appartement. 
Le canapé blanc jonché de jouets d'enfants. 

Le salon familial. 

Pourquoi as-tu choisi ce quartier ? 

Je vis dans ce quartier depuis 20 ans. Avant mon atelier se situait à une heure de Paris, je prenais le train pour m’y rendre et je passais toujours par la rue de Dunkerque pour aller à la Gare du Nord. Je connaissais l’endroit, il y a toujours eu des fleuristes à la place de l’atelier, c’est aussi pour cela que j’ai choisi l’enseigne “Poterie et fleurs fanées". Aussi, il y a toujours eu des fleurs fanées dans mes pots. Je fais une parenthèse sur le mot “fleur fanée", car il est différent de "fleur séchée” pour moi. On voit beaucoup la fleur séchée aujourd’hui qui est figée, toute jeune. Moi, je n’ai pas une façon de faner les fleurs, certaines sont réussies d’autres pas et cela représente un petit éloge de la vieillesse. Quand je cherchais un lieu, j’avais envie de trouver un endroit entre Marguerite Duras et Dries Van Noten, je voulais être entre deux univers. 

Là, nous sommes dans ton salon, comment l’as-tu aménagé et décoré ? Est-ce qu’il te ressemble ? 

Quand on découvre la vie avec les enfants, il y a de vrais défis sur le rangement. Quand je réfléchis à moi, je pense que mon intérieur est chaotique et j’ai appris avec le temps à me structurer et c’est par l'ordre, la méthode et la rigueur, que mon désordre se structure. C’est une vraie philosophie de vie et j’ai besoin d’avoir peu de choses, bien que ce ne soit pas ma tendance non plus, car j'adore acheter. Pour avoir un appartement qui se range facilement, il faut avoir peu de choses, donc l’idée, c’est d’avoir peu d’objets, mais de les aimer tous. Ce n'est pas toujours facile. 

Faire du tri dans son appartement, c’est aussi faire le vide dans son esprit. 


Récemment, on a acheté un nouveau canapé, il est assez massif, j’ai failli le renvoyer, mais finalement, on peut se prélasser dans ce canapé, il y a de la place pour tout le monde. C’est un canapé cocooning, mais il est blanc, et avec des enfants c’est une mauvaise idée. Je dirais que mon salon n’est pas dans mon idéal d’image, mais au moins, c’est confort et chacun doit y être à l’aise. Il faut savoir que dans l’appartement, les chambres sont toutes petites donc les jeux des enfants sont dans le salon. Il y a un bureau pour les dessins, une caisse avec les jeux, un tableau à craie. C’est une pièce qui est finalement plutôt consacrée aux enfants. 

L'imposant miroir d'époque qui trône au-dessus du chauffage en fonte. 

La table basse en bois d'inspiration brutaliste chinée par Charlotte Huguet. 

Y a-t-il des objets en particulier qui te tiennent à cœur ?

J’adore la table de mon salon, elle fait partie du style brutaliste. Je l'ai achetée chez Charlotte Huguet, elle est styliste et elle revend des meubles superbes. Dans ce salon, il y a aussi beaucoup de choses à moi, des carrelages que j’aime bien poser, des cailloux ramassés pendant les vacances. Il y a des bougies aussi, c’est la meilleure façon que j’ai trouvée pour que ce soit un peu pimpant les soirs de fête. Il y a le miroir que j’adore, qui est la pièce maîtresse de l'appartement, il était déjà là quand on a emménagé. Il y a aussi des morceaux de grès du carrelage qui a été fabriqué pour l’appartement Merci, c’était un vrai challenge technique de mettre de la céramique au sol, l’épaisseur est inédite. 

L’art de la table, c’est important pour toi ? 


Complètement. 

Le moment de la table est très important, c’est un poumon d'émotions pour moi. À table tout se passe. 


Tu reçois beaucoup ? 


Oui, surtout avant les enfants, je pouvais passer des après-midi en cuisine. Mes enfants sont petits, ils ont six, trois et un an donc j’ai arrêté pour le moment de recevoir, mais ça va revenir. Je viens d’une famille où l’on reçoit beaucoup. Nous sommes trois sœurs et nous sommes toutes comme ça, je suis peut-être la moins cuisinière des trois. Je suis peut-être celle qui se nourrit de la manière la plus alternative, je mangeais déjà des graines quand ce n’était pas encore à la mode. 

Accumulation de céramiques. 

La cuisine. 

Bouquet de fleurs fanées dans l'entrée. 

Les dessins d'enfants exposés dans l'entrée.


On continue la visite ? Où va-t-on ? 

Ici, on est dans le couloir, il est jaune parce que parfois, on loue l’appartement pour des tournages. J’ai accepté qu’ils repeignent en jaune, mais j’ai exigé le “Farrow and ball”, c’est une peinture sans produits chimiques avec des pigments de qualité. Dans ce couloir, il y a des panneaux avec les photos des enfants. Nous sommes assez attachés aux photos, nous faisons un album par an à partir de ce que l’on a dans nos téléphones. On réalise nos albums sur Rosemood, ils ont leur propre imprimerie à Nantes, c’est une bonne adresse. Il y a aussi un autre panneau avec les dessins de mes enfants, j’affiche mes dessins préférés. Ils sont très productifs donc je n’affiche pas tout, mais plutôt ceux qui me touchent. Ce sont mes enfants, mais on dirait Klimt.  

Et là, on passe du carrelage sur le sol à un univers plus Caravane…

On a repeint le sol en blanc, car le parquet n’avait pas d’intérêt. Ici, on a la chambre des enfants et comme elle est très petite, j’ai peint des nuages à partir du tuto de Make my Lemonade de Lisa Gachet. Le jour où j’ai peint ces nuages, je l’ai croisée dans la rue, c’était assez dingue et j’étais presque intimidée de la croiser. Elle est très inspirante. Maintenant, j’ai très envie de faire des nuages partout. 
Le berceau et les nuages inspirés des tutos de Lisa Gachet.

Le parquet blanc pour illuminer la pièce. 

La chambre parentale. 

La chambre parentale. 

Comment décrirais-tu ton univers, ton monde intérieur et comment as-tu construit ce goût ? 


Mes sœurs et moi avons été élevées avec le goût du beau. Ma mère nous transmettait cela au quotidien, ça n’avait pas beaucoup de sens à l’époque, mais cela fait écho aujourd’hui. Le goût du beau, ça veut dire de belles matières, respecter les objets, on ne monte pas sur les canapés… Ma mère était une femme très attentive, très à la mode et audacieuse. Elle avait un vrai plaisir à la joie des couleurs, à décorer, à aménager la maison. Nous avions la possibilité de choisir des choses atypiques mais toujours à partir de nos idées et des choses très qualitatives. Je me souviens avoir repeint ma chambre en parme par exemple. J'avais un futon acheté dans une boutique japonaise, on avait le choix, mais nous avions toujours des objets de qualité. On se moquait un peu de ma mère avec cette phrase qu’elle répétait tout le temps : “de l’élégance, de l’élégance”. Mais l’élégance ce n’était pas que du chic Inès de la Fressange, c’était l’élégance de la pensée, l’élégance des gestes, la non-négligence. On peut recevoir très simplement, mais le fait que la vaisselle soit choisie, c’est ça l’élégance. 

Chacun a son bon goût, l'important c’est qu’il soit incarné, choisi, il faut aller au bout de sa pensée. 

Comment tu transmets cela à tes enfants ? 


La première chose, c’est qu’ils vivent dans notre environnement donc cela a un impact. Cela passe notamment par les vêtements, par exemple mes enfants n’ont pas de sweat licorne. L’enfant n’a pas bon goût par nature, les miens choisissent leurs vêtements, mais il faut que ce soit en accord avec leur garde-robe. J’essaye de faire en sorte qu’ils n’aient pas trop de vêtements et ce que je privilégie, c’est leur confort, je ne veux pas en faire des gravures de mode. Par exemple, ma fille de 6 ans ne veut pas porter de jean, elle ne se sent pas à l’aise, donc la plupart du temps elle porte des petits joggings confortables avec un joli pull. 

Le dressing bibliothèque de Marion.

Dans la salle de bain. 

Quelle relation as-tu aux vêtements ?


J’ai un travail salissant donc j’ai une penderie workwear. Dans l’atelier, j’ai un placard de pulls et sinon je porte beaucoup de salopettes. Je me change plusieurs fois dans la journée. Dans ma vie, j’ai trois penderies : une penderie yoga, une penderie pour les rendez-vous un peu plus sérieux et une penderie pour le travail. Mais toujours dans l’élégance. Je porte beaucoup de rose, c’est une grosse obsession chez moi. Toutes mes tenues sont choisies. 


On peut aller voir ta salle de bain ? 


C’est le haut lieu de l’appartement, finalement le seul endroit où tu peux être tranquille. Mes produits préférés sont ceux de L:A Brucket, parce que leur communication est géniale et la créatrice est céramiste. Leur rapport au corps est très intéressant et leur compte Instagram est très bien réalisé. J’aime beaucoup Dr Hauschka, c’est l’une des marques précurseur de la cosmétique bio. 

La grande terrasse en plein coeur de Paris. 

La pergola végétale imaginée par Marion. 
On peut voir la terrasse ? On est en janvier 2022 et les arbres sont nus…

C’est une terrasse de 30 m2 et nous avons un petit arbre qui trône au milieu. Nous avons installé une pergola sur laquelle j’ai fabriqué un toit végétal, c’était plus joli lorsque c’était frais, mais ça traverse le temps. 

Cet endroit, tu as pris beaucoup de temps pour l’aménager ? 

Je me suis beaucoup impliquée sur la terrasse. Quand j’ai visité, c’était mon coup de cœur. C’était très sombre, il y a eu un gros travail de peinture, de réorganisation des espaces et ce n’était pas en très bon état. Mais, j’ai été styliste déco à une époque alors c’était à ma portée. 


Dans l'atelier de Marion Graux. 
Les dessins et inspirations.
Le monde extérieur 

Où sommes-nous ? 

Nous sommes toujours rue de Dunkerque, on a passé une petite porte et on arrive dans l’atelier qui est complètement sur rue et composé de deux pièces. Une grande pièce avec une vitrine entourée d’étagères avec la vaisselle mise à la vente, je ne tiens pas boutique, mais j’organise des ventes certains dimanche. C’est aussi ici que j’entrepose les pièces qui me sont commandées par les chefs et les restaurants. Je travaille principalement à la commande. Sur une autre partie de l’atelier il y a un autre aspect de mon travail qui existe depuis un ou deux ans, c’est une collection de pièces qui sont fabriquées en manufacture, mais à partir de mes moules. Ce sont donc deux procédés de fabrication différents. Il y a beaucoup de fleurs séchées qui pendent, c’est une façon de mettre en scène mon travail. Dans l’autre partie il y a une machine que l’on appelle une croûteuse qui permet de fabriquer les assiettes qui vont ensuite être entreposées sur les séchoirs pour être tournassées le lendemain puis de nouveau être entreposées pour sécher. 

Comment es-tu arrivée à la poterie ? Quel est ton parcours ? 

J’ai fait un bac général avec une option cinéma, je n’étais ni bonne ni mauvaise. J’adorerais être une femme qui a fait de grandes études, je suis très admirative de ces personnes qui ont fait de longues études. Après le bac, j’ai pris une année sabbatique et je suis partie un an au Cameroun, et ensuite j'ai fait une prépa en arts appliqués à l’Académie Charpentier. À l'issue de cette formation, j’ai fait ESMOD et je pense qu’à partir de là j’ai commencé à cheminer vers mon métier. J’étais très créative, j’avais quelque chose à raconter. Je bricole toujours des choses. Chez ESMOD, je ne me sentais pas très bien donc j’ai arrêté en troisième année mais je suis très contente de savoir coudre. À la sortie d’ESMOD, j’ai enchaîné avec un stage au magazine ELLE qui s’est transformé en poste d’assistante pendant deux ans puis je suis devenue styliste déco freelance et j’ai travaillé pendant un moment dans la presse déco. C'était assez compliqué, je ne me sentais pas très à l'aise. J'ai ensuite eu un petit passage à vide avec la crise économique et j’ai perdu deux gros clients donc j’ai postulé pour être vendeuse chez Merci au moment de l’ouverture. Ils avaient cette envie de recruter des vendeurs qui étaient voués à faire autre chose. J’ai passé plus de six mois aux côtés de Bernard et Marie-France Cohen qui sont pour moi des modèles du genre. Je n’ai jamais fait un boulot aussi embêtant, mais je me remplissais de ces personnes que je côtoyais au quotidien. Bonpoint, c’est toute mon enfance, je me sens vraiment appartenir à ce genre, qui n’est d’ailleurs peut-être plus le genre à la mode. 

Pendant mon passage chez Merci, à ce moment-là, je me demandais ce que j'avais envie de faire de ma vie et je me suis rendu compte que j'avais envie de passer ma journée en tablier, j’avais envie d’un atelier. J’avais rencontré quelques céramistes qui faisaient de la vaisselle et je voulais cette vie, celle d’un atelier. J’avais très envie de fabriquer de la vaisselle, que l’on vient poser sur la table et dans laquelle on mange. C’était plus que le rapport à la terre. Je trouve qu’il y a un côté un peu surfait, un peu ésotérique dans la façon dont les céramistes parlent de la terre. Je suis plus à l’aise dans ce qu’il y a à raconter sur les plaisirs de faire une table avec telle ou telle vaisselle, il y a un terrain d’expression très joyeux entre la vaisselle, la nappe et la cuisine. 

Les outils de travail du céramiste. 

Marion dans son atelier. 

Le côté showroom de l'atelier. 

Les collections de céramiques imaginées et produites par Marion.

À quoi ressemblent tes journées ? Tu produis beaucoup ? 

La journée commence par emmener les enfants à l’école. Ensuite, je vais dans mon atelier et je commence toujours par vérifier ce qui a été fait la veille, car le travail de céramiste consiste à produire sur plusieurs jours les mêmes pièces. Il y a plein d’étapes qui sont tenues par le temps et la continuité de séchage qui imposent des gestes à effectuer aux bons moments. Le rapport au temps est très important et c’est bien d’essayer de s’y tenir dans notre société. Cela peut parfois être difficile à entendre pour un client qu’il y a trois mois de délai.

C’est quoi l’esthétique “Marion Graux” ? 

J’aime bien l’idée que mes objets puissent être autant dans un hôtel trois étoiles à Paris que dans une ferme. J’ai appris la poterie de village, j’ai une poterie de campagne, une poterie d’usage. 

Où veux-tu l’emmener ce projet ? 

Ce projet me sert à vivre la vie que j’ai plaisir à mener. Je crois beaucoup à la synergie du bien-être. Je choisis mes stagiaires parce que j’ai envie de passer ma journée avec eux par exemple. En ce moment, je travaille avec des personnes de Be-poles de l’atelier Saint-Lazare et c'est juste pour le plaisir de faire quelque chose ensemble. 
Travail en cours. 

Les pièces en cours de production. 

Est-ce qu’on a fait le tour et bien découvert ton monde ? 

Ce que j’ai envie de redire, c’est que le lien à la cuisine est très important pour moi. S’il fallait synthétiser la raison pour laquelle je ne me lasserai pas fabriquer des assiettes, c'est le cœur des repas, du repas d'amoureux à la tablée familiale. La table c’est fou ! C’est un endroit lié au plaisir de la vie et je trouve cela infini comme cœur de réflexion. C’est réjouissant. 

Qui souhaiterais-tu entendre dans cette émission ? 

En premier, Daniel Rozensztroch & Jean-Luc Colonna. Et puis, dans mes deux copines, la première dont j’ai parlé tout à l’heure Charlotte Huguet. Pour moi, elle représente la modernité et elle m’inspire énormément, elle a une vision du monde et du féminin qui me porte. Une autre de mes amies, qui a créé une marque de bijoux et qui s'appelle Marie Lichtenberg. Elle est un prophète du beau et du style comme peu de gens. 
Marion dans son atelier. 

Les essais couleurs. 

Pour découvrir l’intégralité de l’interview retranscrite cliquez ici.

Retrouvez également l’interview sur toutes les plateformes d’écoute de podcasts.

Crédits photos RÉUNI.


Références :


Marion Graux sur Instagram : https://www.instagram.com/mariongrauxpoterie/

Album photos - Rosemood : https://www.rosemood.fr/ 

Peindre des nuages avec Make my Lemonade : https://www.makemylemonade.com/blogs/blog-fr/diy-apprenez-a-realiser-un-mur-nuages 

Herbier de la marque Herbarium : https://herbarium.fr/ 

L:A Brucket sur Instagram : https://www.instagram.com/labruket/ 

Charlotte Huguet sur Instagram : https://www.instagram.com/charlottehuguet/?hl=fr 

Studio Be-pôles : https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/05/02/le-studio-be-poles-bien-installe-dans-sa-boite-a-outils_6078841_4500055.html 

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